Chaque rédacteur a ses propres astuces pour écrire pour le web. Cependant, s’écarter des grandes lignes directrices régissant le monde de la rédaction online peut vite s’avérer risqué, voire critique. Imposer son style d’écriture, sa richesse grammaticale ou ses compétences linguistiques aura toujours un impact positif sur le client, pour autant que le message lui soit délivré de manière claire et commerciale… Il faut aussi qu’il soit optimisé pour augmenter naturellement le référencement naturel du site internet.
Si vous ne connaissiez pas déjà le SEO ( pour Search Engine Optimisation), vous voilà officiellement présentés. Croyez-en l’expérience des rédacteurs aguerris, bien comprendre l’enjeu et le fonctionnement de ce principe ne pourra que jouer en votre faveur. Cette méthode vous permettra d’améliorer le classement de votre site internet dans les résultats de recherches Google, grâce à quelques trucs et astuces bien connus des rédacteurs professionnels.
Outre ses qualités rédactionnelles, la particularité du rédacteur web est de savoir rédiger un article « SEO friendly », c’est-à-dire optimisé pour apparaître en meilleure place des résultats de recherche Google. Si les textes que vous souhaitez publier ont généralement pour but d’informer vos visiteurs sur vos produits ou services, n’oubliez pas que la faculté de savoir rédiger du contenu optimisé SEO devient désormais indispensable. L’utilisation de mots-clés fait partie des b.a.-ba du SEO : un mot-clé choisi avec soin, placé en gras (balise STRONG) et répété plusieurs fois sur la page améliorera le référencement naturel de la page. L’utilisation de variantes, de déclinaisons et de synonymes traduira votre originalité et vos facultés à décliner un mot-clé afin de réduire la lourdeur du texte, on appelle ça le cocon sémantique. Savoir parler du produit sans le citer directement est parfois moins facile qu’il n’y paraît, mais enrichit votre rédaction de manière significative.
S’il existe bien une règle primordiale d’application dans toutes vos commandes à venir, c’est celle d’éviter les lourdeurs, les répétitions et les phrases interminables. Vous devez faire preuve de style et d’un certain esprit de synthèse afin de proposer au lecteur une expérience de lecture fluide, lui donnant envie d’ en savoir plus sur le produit concerné. Déclinez les mots-clés (variantes, pluriels et synonymes) tout en gardant à l’esprit l’expression « less is more » (les phrases courtes sont bien plus accrocheuses que les tirades interminables).
Ne déviez pas du sujet principal tout en faisant preuve de style et d’originalité. Il va de soi que le ton général du texte doit être adapté au contenu et au public cible. Par exemple, la fiche produit d’un logiciel de facturation destiné aux professionnels et un texte d’accompagnement d’une vidéo Buzz doivent être pensés et écrits d’une manière tout à fait différente. L’équilibre entre l’aspect rédactionnel et le besoin de référencement est parfois difficile à trouver, mais jamais impossible. C’est sur base de ces critères, parfois exigeants et difficilement réalisables, que le nombre de visites et d’interactions avec les visiteurs augmenteront de manière significative : partages sur les réseaux sociaux, réactions à vos articles, voire l’achat même du produit ou du service en question.
Si le but premier de votre article est de promouvoir votre produit ou vos services, la structure de votre texte doit désormais répondre à certains standards imposés par le web moderne. La structure idéale d’une présentation qualifiée de « classique » ? Un titre accompagné de sa balise H1 et un paragraphe d’introduction, suivis d’autant de paragraphes que nécessaire, tous précédés d’intertitres balisés H2. Les sous-titres intermédiaires sont à inscrire dans des balises H3, H4 et suivantes selon la structure générale de votre rédaction et l’importance même de chaque sous-titre.
Une petite conclusion, incitant le lecteur à réagir (commentaire, partage, demande d’information, etc.) s’avère intéressante au niveau du trafic généré et des retombées pouvant en découler. Dans la mesure du possible, chaque paragraphe doit comporter des mots-clés que vous aurez pris soin de mettre en gras avec la balise <STRONG>. Evitez une mise en forme excessive du texte : trop de termes italiques et soulignés au sein d’un texte comportant déjà plusieurs expressions en gras peuvent vite nuire à sa lisibilité, et donc augmenter le taux de rebond (le client arrive sur le site, et repart aussitôt).
Quand on interroge en ce début d’année 2018 les spécialistes du référencement sur les aspects qui, à leurs yeux, restent les plus importants pour améliorer la visibilité d’un site Internet, ils donnent un classement quasiment unanime. Le contenu reste l’aspect le plus important dans une stratégie de visibilité. C’est un travail de longue haleine, mais qui, à terme, produit toujours des effets à la hauteur des investissements consentis. La prise en compte de ces contenus par les moteurs de recherche évolue néanmoins un peu au fil des années. Toutes les études récentes ont montré que l’allongement du texte est de nature à favoriser le classement. Si l’on conseillait il y a quelques années de rédiger au minimum 500 mots, il est de plus en plus recommandé d’en écrire 1000 au minimum pour espérer prendre un avantage concurrentiel significatif.
Un récent article de Frenchweb montre aussi que les articles les plus longs sont les plus partagés. Pourquoi ? Parce que c’est ce que veulent les internautes. Contrairement à ce qu’on pourrait croire dans nos sociétés où le zapping est omniprésent, les articles détaillés, fouillés, fournissant des informations pertinentes et à haute valeur ajoutée sont ceux qui sont le plus susceptibles d’attirer l’attention, d’être partagés sur les réseaux sociaux et donc d’intéresser encore plus de monde. C’est la seule raison pour laquelle Google les privilégie. Le contenu est roi et continuera à le rester.
En conclusion :